samedi 3 mars 2007

3 mars : balade semi-nocturne

Aujourd'hui samedi, repos. Parce que c'est bien beau de vouloir faire du tourisme, mais entre le boulot la semaine et le tourisme le week-end, je n'ai plus le temps de souffler, moi.
Bonne grasse matinée (jusqu'à près de midi). Je constate que le dernier numéro de Respublica (lettre électronique de la gauche républicaine) reprend l'article que j'avais écrit pour le blog de prochoix, c'est cool :)
Je déjeune, je traîne l'après-midi : je lis, je surfe sur internet, je joue un peu, bref je me détends.
En fin d'après-midi, je me décide à sortir, sans savoir encore où aller : cela se décide en route. L'envie me prend donc de traverser la rivière Sumida. Je me retrouve rapidement sur un des ponts non loin de chez moi. C'est le pont bleu que vous avez pu apercevoir sur mes vidéos la semaine dernière. Comme souvent, sur les grands ponts, l'attribution des voies à un sens ou à l'autre peut varier pour s'aménager à la circulation, cela grâce aux panneaux à l'entrée du pont. Je traverse ensuite le pont, et je me balade un peu de l'autre côté. À un moment, j'aperçois sur une carte que je ne suis plus très loin de la station Hatchōbori, je décide d'aller y faire un tour.

Il y a à la fois une station de métro, et une station de train. Je rentre pour la seconde : le métro, je sais comment ça marche, comment prendre un ticket : je le prends tous les jours. Par contre, le train je ne sais pas comment ça marche ; pas de guide en anglais, mais en observant les gens, je comprends vite le principe des billets et des lignes : c'est bon, je saurais me débrouiller quand je souhaiterais prendre le train (c'est la gare la plus proche de chez moi).

Je rentre. Et puis je me dis que j'aimerais bien prendre des photos de nuit. Pour l'instant j'ai évité, parce que ça implique un temps de pose bien plus long, et que je n'ai rien pour fixer mon appareil. Mais bon, je me débrouille pour éviter ça : j'essaye de me poser sur les barrières pour être sur quelque chose de stable ; le problème c'est que le dessus des barrières est bien plus souvent un peu courbé que totalement plat, ça n'aide pas.
Après avoir retraversé le pont dans l'autre sens, je descends sur la rive prendre quelques photos :


En remontant, j'aperçois un arbre en fleurs. Je ne saurais vous dire exactement de quoi il s'agit ; je pencherais pour un cerisier, c'est ce qui est le plus fréquent, mais c'est peut-être aussi un prunier ou un abricotier, je suis incapable de le dire lorsqu'il n'y a pas encore de fruits… Ce n'est pas habituel qu'ils soient déjà fleuris à cette période, mais l'hiver a été doux : c'est le premier hiver sans neige à Tokyo depuis le début des relevés météorologiques (1876).

En tout cas, mon arbre en fleurs est mal placé, trop difficile à prendre en photo. Mais j'en aperçois un autre de l'autre côté de la route.
Vue d'ensemble, et vue avec un plus gros zoom :

Vue de dessous :

Vues de très près :

J'aurais mis du temps à obtenir des photos qui me plaisent, mais je finis par rentrer, plutôt content de moi.

PS : Les amateurs auront peut-être reconnu que le titre que j'ai donné à cette note est un clin d'œil à une émission de radio de musique ambient à l'époque où j'étais au lycée (qui revit d'ailleurs en podcast).

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